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Juan Reyes

Chryseis, 2002

Juan Reyes (Colombie), Chryseis, 2002 (video)
Juan Reyes (Colombie), Chryseis, 2002 (video)
[En español...]  Des noms tels qu'Achille, Braiseis ou Chryseis ne peuvent venir que de l'Ancien Monde. Le choix d'un tel nom en Amérique latine peut sembler étrange. C'est un peu comme choisir le nom des personnages d'une pièce de théâtre ou d'un roman, un nom d'utilisateur pour Hotmail, un mot de passe ou le nom d'un nouveau phénomène météo dans les Caraïbes. Néanmoins, un tel nom sonne comme deux syllabes à peine audibles si on le chuchote, mais très flexible si on le crie. Achille, Braiseis ou Chryseis sont très expressifs lorsqu'ils sont chantés en bossa-nova.

Cette pièce est une autre composition pour systèmes qui imite les propriétés de vibration des sons musicaux. Dans ce cas-ci, « Scanned Synthesis », développé par Bill Verplank et Max Mathews au CCRMA au cours des dernières années du siècle dernier, a servi de matériau de base. Le processus pour parvenir au timbre a été obtenu en scannant et en manipulant plusieurs types de ressorts, qui produisent un spectre temporel varié et variant. Le contrôle est obtenu par la modélisation mathématique des données haptiques des ressorts.

« Scanned Synthesis » s'appuie sur la psychoacoustique de la manière dont nous entendons et sommes sensibles aux timbres ainsi que sur notre capacité motrice (haptique) à manipuler les timbres pendant la performance. Il s'agit d'un lent système dynamique, dont les fréquences de vibration sont inférieures à 15Hz. Le système est manipulé directement par les mouvements de l'interprète. Les vibrations du système sont une fonction des conditions initiales, les forces appliquées par l'interprète et la dynamique du système.

Cette pièce a été composée au moyen des environnements Common Lisp Music et Common Music sur Linux au Center for Computer Research in Music and Acoustics (CCRMA) de l'Université Stanford, États-Unis.

En español :

Los nombres como Achilles, Braiseis o Chryseis provienen de la edad media, y únicamente se los oye en el viejo mundo, en las islas de la Gran Bretaña. La probabilidad de escuchar un nombre de estos en Iberoamérica es realmente baja. Pero más en materia, estos nombres suenan como dos silabas no temperadas al ser susurradas, y al mismo tiempo con una altura al ser gritadas. De esta manera, Achilles, Braiseis o Chryseis son nombres tan expresivos que se cantan o en un bossa nova o en la cosa nostra.

Esta es otra composición mas para sistemas que simulan las propiedades de vibración de un sonido musical. En este caso la síntesis mediante scanning o escaneo, desarrollada por Bill Verplank y Max Mathews, se utiliza como el elemento básico para crear el material sonoro de la composición. El proceso para lograr este timbre o color es resuelto mediante el escaneo y manipulación de varios tipos y densidades de resortes que producen un espectro mutante y diferente en cada excitación. El control sobre el sonido se obtiene con la respuesta al contacto entre el medio elástico y el tacto o sensor escaneador del resorte.

La síntesis por escaneo está basada en el proceso psicoacústico del oyente y de cómo apreciamos las cualidades tímbricas del sonido por un lado, además de la habilidad para manipularlo al momento de una interpretación musical. El modelo de síntesis por scanning está compuesto de un sistema dinámico lento y con vibraciones por debajo de los quince ciclos por segundo. Es manipulado directamente por los gestos de los movimientos del interprete. Las vibraciones del sistema son función de las condiciones iniciales, la fuerza aplicada por el interprete y el estado de dinámica del sistema.

Esta pieza, realizada por encargo de Max Mathews, fue compuesta utilizando los ambientes de composición: Common Lisp Music y Common Music en Linux, en el Center for Computer Research in Music and Acoustics (CCRMA) de la Universidad de Stanford, Estados Unidos.

Ricardo Dal Farra © 2005 FDL