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David Tudor

1926, Philadelphie (Pennsylvanie, États-Unis) - 1996, Tomkins Cove (New York, États-Unis)

Enfant, Tudor étudie le piano. En 1942, il passe l’examen pour devenir membre de l’American Guild of Organists. Entre 1945 et 1947, il est organiste attitré de la Trinity Church de Swarthmore (Pennsylvanie, États-Unis). Par la suite, Tudor perfectionne sa technique pianistique auprès d’Irma Wolpe. Son mari, le compositeur Stepan Wolpe, l’initie alors au répertoire moderne pour cet instrument. Comme pianiste de concert, il donne plusieurs récitals, principalement à New York (N.Y., États-Unis) et crée de nombreuses œuvres des compositeurs John Cage, Morton Feldman, Earle Brown et Christian Wolff. Avec ceux-ci, et plus particulièrement John Cage, Tudor développe des méthodes de notation musicale prenant en compte des procédés de composition souvent basés sur l’indétermination et l’usage inhabituel des instruments de musique.

Entre 1951 et 1953, il participe au cours d’été du Black Mountain College (Asheville, Caroline du Nord, États-Unis) et enseigne ponctuellement (1956, 1958, 1959, 1961) à l’Internationale Ferienkurse fur Neue Musik (Darmstadt, Allemagne). À partir de 1953, il interprète fréquemment des œuvres de John Cage pour la Merce Cunningham Company (après le décès de Cage en 1992, il deviendra le directeur musical de la troupe). Pendant la deuxième portion des années 1960, il abandonne progressivement sa carrière de pianiste pour se consacrer entièrement à la composition électronique. Il crée alors deux pièces utilisant des composants technologiques activés par l’interprète lors de la performance Bandoneon (a combine !), présentée dans le cadre de 9 Evenings en 1966 et Rainforest (1968). En 1970, Tudor conçoit le Pavillon Pepsi pour l’Exposition universelle d’Osaka avec plusieurs membres de E.A.T., dont Robert Breer.

En 1973, il forme le groupe Composers Inside Electronics permettant à des compositeurs de jouer des œuvres pour lesquelles ils ont également construit la lutherie électronique ad hoc. Dans les années 1970, 1980 et 1990, il poursuit des collaborations avec John Cage, ainsi que Jackie Matisse, Lowell Cross, Molly Davies, Viola Farber, Anthony Martin, Robert Rauschenberg et Sophia Ogielska.

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Vincent Bonin © 2006 FDL