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Robert Whitman

1935, New York (N.Y., États-Unis); vit à Warwick (N.Y., États-Unis)

Entre 1953 et 1957, Robert Whitman complète un baccalauréat en littérature anglaise à Rutgers, The State University of New Jersey (New Brunswick, N.J., États-Unis) et étudie en histoire de l’art à la Columbia University (New York, N.Y., États-Unis). À la fin des années 1950 et au début des années 1960, il construit des environnements sculpturaux proches des œuvres réalisées par Allan Kaprow et George Segal. En 1960, il met en scène sa première « theater piece », Small Cannon. Contrairement aux happenings souvent improvisés, ces performances de Whitman disposent alors d’un découpage précis et peuvent donc jouir d’une seconde occurrence. Elles se présentent comme une série de saynètes qui incluent souvent la présence du public et dont le contenu narratif est réduit au strict minimum.

À partir de 1964, Whitman crée des installations mettant en relation des objets (meubles, accessoires) avec des projections filmiques afférentes (Window, Dining Room Table (1963), Shower (v. 1964), Dressing Table, Bathroom Sink (1964)). Il intègre ensuite fréquemment de telles projections à ses performances, dont Prune Flat (1965) et Two Holes of Water 3 (1966, dans le cadre de 9 Evenings) constituent des œuvres emblématiques. En novembre de cette même année, il fonde Experiments in Art and Technology (E.A.T.) avec les ingénieurs Billy Klüver, Fred Waldhauer et Robert Rauschenberg. Dans la deuxième portion des années 1960, Whitman explore les effets optiques produits par l’utilisation conjointe de miroirs convexes/concaves, lasers et projections lumineuses.

En 1970, il conçoit le Pavillon Pepsi à l’Exposition universelle d’Osaka avec les membres de E.A.T. Il réalise également plusieurs projets auxquels collaborent des ingénieurs et des scientifiques (Art and Technology, Los Angeles County Museum of Art (1971), Artists and television (1971-1972), Artists and radio (1972). Au cours des décennies suivantes, il poursuit son travail performatif en y greffant souvent une dimension participative par le truchement des technologies de télécommunications (Ghost (2002) à titre d’exemple). En 2003, la fondation Dia (New York, N.Y., États-Unis) lui consacre une rétrospective.

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Vincent Bonin © 2006 FDL