Kathryn Farley, Generative Systems
Les dernières années
Avec la croissance de « Generative Systems », maintenir l’équilibre entre les diverses responsabilités administratives et éducatives est devenu difficile pour Sonia Sheridan. Afin de continuer à offrir aux étudiants un enseignement individualisé et mieux répartir les tâches organisationnelles parmi le personnel du programme, elle s’est adressée aux administrateurs de la School of the Art Institute of Chicago en vue de suggérer des façons de soutenir ses initiatives. Par exemple, au budget détaillé des dépenses prévues pour l’année universitaire 1976-1977 présenté au doyen Roger Gilmore, Sheridan a joint une note décrivant des changements à « Generative Systems » qui entraîneraient un mode de gestion plus souple (c).
En 1980, inquiets de la possibilité que l’établissement soit aux prises avec des problèmes budgétaires, les administrateurs ont invité les directeurs de programmes d’études à rationaliser les opérations et à accroître les inscriptions. En février de la même année, poussés par leurs préoccupations au sujet du budget et des inscriptions, les membres du Comité sénatorial responsable du budget du corps enseignant ont décidé de réduire le nombre de jours de rémunération des professeurs du programme « Generative Systems » pendant l’année universitaire 1980-1981. En guise de réponse, Sonia Sheridan a fait parvenir une note au doyen Gilmore, l’invitant vivement à reconsidérer l’application de la décision du Comité sénatorial (d). Gilmore a répliqué en réaffirmant sa position initiale. Quelques semaines plus tard, le corps professoral des beaux-arts a envoyé aux membres du Comité mixte sur les programmes d’études et le budget une note soutenant le programme de Sheridan et exposant ses préoccupations au sujet de son abandon. Peu après, Sheridan s’est enquise des possibilités de préretraite auprès de Donald Irving, directeur de l’École (e), (f).
Sheridan a récemment émis des commentaires sur la succession de faits qui l’ont motivée à prendre une retraite anticipée de la School of the Art Institute of Chicago (a).
Même en l’absence d’une assise institutionnelle, « Generative Systems » a continué de se développer bien après 1980. Les diplômés du programme, les conférenciers et les adjoints du corps professoral ont poursuivi des carrières bien remplies dans les domaines artistique, culturel et éducatif. Dans cet extrait d’entrevue, Sonia Sheridan parle de l’importance de « Generative Systems » en tant que cadre d’échanges sur le rôle de la technologie dans la pratique de l’art contemporain (b). Finalement, l’infrastructure « en réseau » du programme a permis d’étendre les cours de Generative Systems vers de nouvelles directions pédagogiques et un univers créatif novateur.
Kathryn Farley © 2007 FDL