Aux yeux de Sheridan, « Generative Systems » était un « centre autogénérateur » où expérimenter en situation réelle des idées sur les technologies de communication et leur application dans un contexte de production artistique.
(1) En conformité avec ses objectifs concernant l’orientation de la recherche du programme, Sheridan a conçu un milieu pédagogique qui s’apparentait à un laboratoire scientifique. Les cours étaient présentés sous forme d’ateliers lors desquels des conférenciers (scientifiques, ingénieurs et dirigeants d’industrie) discutaient de leurs méthodes de travail et des résultats de leurs recherches tout en réagissant directement aux observations des étudiants. Dans cet extrait d’une vidéo, filmée pendant un cours de « Generative Systems » en 1980, Harold Edgerton, un professeur de génie électrique au MIT, présente des techniques de stroboscopie avec flash électronique telles qu’elles s’appliquent à des innovations en photographie
(a). En plus de parler de leur propre travail, les conférenciers soulevaient des questions sur les liens entre les études en art et en technologie. Par exemple, ils discutaient de nouvelles avenues en recherche scientifique engendrées par des pratiques créatrices, comme l’expose ici le physicien et ingénieur opticien, Rudy Guzik
(b).