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VQC-I

Outil

Photocopieur « VQC »
Papier traité avec une formule d’oxyde de zinc Surface transparente Fente
Identification de l’outil

Nom de l'outil : Versatile Quality Copier 1
Nom alternatif : VQC-I no. 191
Inventeurs/Concepteurs : ?
Commercialisé par : 3M (Minnesota Mining and Manufacturing Company)
Date de conception : 196?
Date de commercialisation : 196?
Type d’application : copie par électrophotographie

Liste brève des composants

Une boîte de composants électromécaniques (lentille, lampe d’exposition, miroirs, cartouche de chargement électrostatique (« Corona »), cartouche de poudre avec aimant, lampe infrarouge, tambours d’impression). Matériaux d’impression : papier traité avec une formule d’oxyde de zinc (en feuillets ou en rouleaux), poudre d’oxyde d’argent et de résines thermoplastiques.

Mode opératoire

Console de contrôle Photocopieur « VQC » Cartouche « Corona » Cartouche de poudre

Contrairement aux photocopieurs noir et blanc des années 1950 (Haloid Xerox), le procédé du VQC élimine les opérations complexes exécutées avec une plaque de sélénium glissée successivement dans une série de modules indépendants. Pour ce faire, l’appareil centralise toutes les fonctions de reproduction au sein d’un seul module (a). Cette technique de reprographie directe (en opposition avec la technique indirecte du Haloid) repose sur un papier traité avec une formule d’oxyde de zinc destinée à recevoir une charge électrostatique pour attirer magnétiquement la poudre d’oxyde d’argent (b). Le VQC est pourvu d’une surface transparente où placer l’objet dont on désire capter l’apparence et d’une pellicule protectrice bloquant la lumière externe (c). À gauche, l’opérateur peut insérer un feuillet dans une fente ou choisir le papier en rouleaux (disposé à l’intérieur du caisson) (d). À droite, la console permet de sélectionner le type de papier (format légal, format lettre), le contraste, et le nombre de copies (e). Un afficheur muni d’un compteur numérique informe l’opérateur du travail en cours et comptabilise (à rebours) la somme des copies exécutées. Après l’actionnement du bouton marche, une lampe avec lentille balaie la source (f). Un système de miroirs réfléchit la lumière sur la surface du papier récepteur, créant ainsi une image latente (invisible). Poussé par un mécanisme à tambours, le feuillet traverse la fente d’une cartouche (« Corona ») chargeant positivement sa surface (g). La cartouche de poudre touche ensuite sa surface pour l’enduire des particules d’oxyde d’argent et de résines thermoplastiques qui feront apparaître l’image (h). Grâce à un aimant chargé négativement placé sous la cartouche, ces particules adhèrent aux zones peu illuminées et sont repoussées par les zones exposées. Enfin, une lampe infrarouge émet la chaleur nécessaire pour fixer définitivement la poudre sur le papier récepteur. La première copie sort de la machine au bout de dix secondes. Les copies supplémentaires sont produites successivement au bout de dix minutes le cas échéant.

Effets et fonctionnalités

Impression noir et blanc reproduisant l’échelle de gris d’un original.

Vincent Bonin © 2007 FDL