Caitlin Jones

Tendances actuelles de l’art (de la documentation)

Conclusion

Les conservateurs et commissaires d’expositions s’entendent souvent pour dire que le meilleur moment pour documenter une œuvre d’art est le moment de son installation. Alors que l’artiste et les techniciens sont occupés au montage, ils sont amenés à se poser toutes sortes de questions très fécondes, et leurs réponses permettent de mieux saisir quels sont les critères déterminants pour qu’une installation soit réussie. Cette période peut aussi être marquée par des délais serrés et les tensions que cela engendre. D’autres problèmes qui surviennent en cours de route peuvent aussi compliquer le processus. Même avec les meilleures intentions, les artistes et les techniciens n’ont pas toujours le temps ni l’envie de revisiter leur œuvre pour des fins de documentation, et des questions de droits d’auteur et de propriété intellectuelle peuvent ralentir voire empêcher le processus de documentation.

Comme on pouvait s’y attendre, notre travail de documentation présente certaines lacunes. C’est en raison de ces lacunes et des complications potentielles mentionnées plus haut que nous avons opté pour une structure flexible, à laquelle d’autres éléments pourront être ajoutés au fur et à mesure que de nouveaux documents ou études seront disponibles. Les arts médiatiques et variables sont par nature sujets à la mutation, et il importe que cette réalité transparaisse lorsque vient le temps de les documenter.