CAPACETE

Mobile Culture

(Rio de Janeiro, Brésil)

Fondé en 1998 à Rio de Janeiro (Brésil), CAPACETE est un organisme qui présente et produit des projets d'artistes brésiliens et étrangers. Il diffuse ses activités au moyen de son journal CAPACETE PLANET et de son bureau mobile. Son mandat est de stimuler de nouvelles façons de penser en art et de les disséminer dans différents points de la ville. Ainsi, depuis sa création, CAPACETE réalise des interventions visant à pénétrer, transformer, re-cartographier la réalité urbaine de Rio de Janeiro et y trouver de nouveaux sens.

Parmi les artistes qui ont déjà réalisé des projets avec CAPACETE, mentionnons Ricardo Basbaum, Dominique Gonzalez-Foerster, Rubens Mano, Pierre Huyghe, Shimabukuro. Tous ces projets ont exploré l'interface entre la ville et les images statiques et dynamiques, entre la ville et les mots parlés ou écrits. En effet, la découverte d'espaces qui permettent de révéler la mutation urbaine est pour CAPACETE une préoccupation importante : comment une ville oscille entre récit et place, langage et lieu, fiction et architecture, univers social et place publique, politique et sensibilité collective, nature et technologie de pointe.

Invité à l'édition 2002 de la biennale de Sao Paulo, CAPACETE présentait par l'entremise de son concept de bureau de production et d'espace d'exposition mobile, A Banca No. 2, le travail des artistes Marie-Ange Guilleminot et Marssares. Le projet actuel de CAPACETE, Mobile Culture, découle de A Banca No. 2.

Dans le cadre du projet Mobile Culture, la fondation a soutenu la réalisation des projets de Ducha, artiste brésilien, et Taro Shinoda, artiste japonais. Par l'intermédiaire de son bureau mobile de haute technologie, A Banca No. 2, CAPACETE souhaite contribuer à l'intégration d'éléments et d'équipement numériques et électroniques dans les pratiques artistiques locales, et mettre sur pied un espace et un programme collectifs destinés à la création et à la diffusion d'œuvres d'art expérimentales. La ville de Rio de Janeiro servait de champ de recherche pour Mobile Culture dont le but était de créer, au cours de l'année 2003, quatre projets dans des sites urbains spécifiques afin d'offrir facilement l'accès aux nouvelles technologies à des communautés défavorisées.